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jeudi 26 juillet 2012

Quelque part entre le grand Meaulnes et la Belle et la Bête...


Enfin l'été... Cet après midi, 33° nous ont fait réaliser que la nature profonde de l'humanité n'était pas si éloignée que l'on pourrait imaginer de celle de la motte de beurre rance. Aussi, histoire de vous rafraîchir les yeux et les idées, je vous envoie ceci...




Sympa, non? On pourrait entendre le vol des libellules au dessus de l'eau, guettées par des grenouilles avides. D'ailleurs cela me rappelle l'histoire d'une mouche et d'un nénuphar... Ceux qui me connaissent comprendront et pour les autres, je n'ai ni le temps, ni l'espace suffisant pour vous la raconter. Il suffit juste de savoir que c'est une histoire très, très longue (20 mn mini) 

Je vous emmènerai ensuite en Normandie, quelque part derrière Isigny ou se trouve un vieux manoir Henri IV en ruines le long de l'ancienne nationale. On se croirait dans le film de Cocteau. Il y règne une ambiance d'un romantisme fou et désuet, un peu comme ceci:




Bien sur, il faut aimer la mousse et les feuilles mortes, mais c'est un endroit très chouette... Bien sur quelques clous et un peu de peinture....




Le plus bizarre dans l'histoire, ce sont les arbres qui poussent n'importe où dans le parc, entre les pierres, au milieu des escaliers... Une réminiscence de l’île du docteur Moreau, peut-être...
























































Je vais y retourner cet été, histoire de voir où en sont les arbres et j'essairai de vous faire quelques clichés de l'intérieur, avec entre autre une cuisine fabuleuse pavée d'un carrelage noir & blanc et d'une cheminée immense ou le petit poucet pourrait prendre ses aises avec toute la fratrie le long d'une broche, d'un salon couvert de lambris poussiéreux, d'escaliers sans marches, de chambres de bonnes et de communs tortueux à plaisir, un bonheur pour tous les rêveurs,quoi...

Allez, bonne nuit les petits, faites de beaux rêves, le marchand de sables va passer, brossez vous les dents et à bientôt...


mardi 24 juillet 2012

Bonne Année - Tome 3 - Une bombe, un bateau, une fusée et quelques coups de feu





Continuons notre histoire....

- 1995 -

En ce beau début d'année, je m'oriente, sans savoir ce qui m'attend, vers des voeux explosifs! Une année kaboum, joyeuse et festive... Sans m'imaginer que  six mois plus tard, cette carte aura, hélas, valeur d'augure quand les bombes sauteront partout dans Paris...


Toujours est-il que début janvier 1995, on a envoyé çà:





On est 5 secondes avant l'explosion et j'aurais préféré me tromper. C'est néanmoins une de mes favorites dans la série de  mes cartes de voeux...
-1996- 

On se calme sur les attentats et les menaces de mort... Lorsque je conçois cette carte, après l’élection de JC (Jacques Chirac), la France s'interroge quand à son avenir... D'ou cette idée du choix et de l'attitude à adopter pour passer une bonne année... Mais je dois avouer que l'approche et l'accroche sont particulièrement mauvais!          
  



L'idée était de faire un petit quizz. La solution est bien sur qu'il s'agit du France de 1912 et non du Titanic... Donc, ça flotte pour l'année à venir! Je sais, on a vu mieux mais il faut savoir assumer. L'illustration m'avait quand même fait bien plaisir. Ce qui est sûr, c'est qu'une mer bleue comme celle là, on ne la trouve pas en Bretagne. L'important, c'est de faire rêver. Petite cerise sur le gâteau avec les trois fanions en dessous de l'illustration qui ont une signification mais que j'ai oubliée... peut-être quelquechose comme "Bonne route".


-1997- 

Là, je me suis fait plaisir! Les premières années, avec des formats assez vastes imprimés sur un beau papier fort (généralement du 300 grammes), la volonté que la carte arrive en bon état et pour donner un aspect qualitatif à l'envoi, nous avions pris l'habitude de les envoyer dans des rouleaux (ce qui renforçait le coté oeuvre d'art). Le problème étant que l'on se retrouvait en famille entre noël et le jour de l'an à rouler 200 cartes de voeux sur des tronçons de manche à balai, histoire de ne pas casser le papier.


Donc je me suis dit qu'il serait bien de trouver une idée pour faire une carte qui tienne dans un petit format, mais en même temps, j'étais chagriné à l'idée d'abandonner les grands formats. D'un autre coté, quelle est l'image la plus courante du changement d'année? Le compte à rebours, les langues de belle-mère avec chapeaux pointus, cotillons et embrassades avinées...


Après avoir écarté la solution du pop-up qui coûte cher et n'a pas la classe recherchée, mais tenant à cette idée de l'objet petit dans son envoi et qui devient grand, j'ai trouvé ceci... Youpi!






Il faut la voir en vrai. Format 21 cm de large sur 1 mètre de haut, le tout plié en accordéon. Donc vous recevez une enveloppe américaine classique, vous l'ouvrez et voyez un gros 10 crayonné... la carte sortie, elle se déploie comme le fameux compte à rebours, les fumées deviennent de plus en plus importantes au fur et à mesure que l'on descend pour arriver enfin à l'accroche tout en bas...Bingo! 



-1998- 


Pour 1998, on voit les choses en grand. N'oublions pas qu'une grande partie de la clientèle paternelle s'occupe dans le transport routier et aidé par mon légendaire humour de garçon de bain, je me suis laissé aller aux jeux de mots faciles; ... et je dois avouer que cela me fait encore rigoler.






Il ne faut pas oublier que le super sans plomb était à l'époque un carburant relativement récent. Humour peut-être facile mais ça marche...

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La suite à suivre!


mercredi 11 juillet 2012

Grand prix historique de Pau - Part 3 - Du rouge, encore du rouge toujours du rouge!

Amis des bielles et des vilebrequins, bonsoir!

Je reviens pour clore ce dossier sur le grand prix de Pau. Je vous avais promis des voitures rouges des 60 & 70. Après le vert anglais du chapitre précédent, cela nous change... 

Je vous avais dit que le rouge n'était pas forcément italien. On va donc commencer par une petite énigme. Les connaisseurs vont rigoler, mais enfin...


Pour vous aider, c'est encore une anglaise mais elle a subi une cure de vitamines au Texas... Cela vous parle un peu?













Placée sous le signe du serpent, cette bête de course a couru au 24 H du Mans,...

















C'est bien sur une AC Cobra.... Mais revenons à des productions plus européennes. 

Une chose que j'ai remarqué, c'est que j'ai tendance à recadrer mes photos!...

Histoire de sortir du modèle pour arriver à la matière brute, au reflet, et de ne voir que la chose plutôt que sa légende... Telle la photo suivante,


Qui devinerait que nous sommes devant une Iso Griffo, mais avant d'en arriver là, il y a eu ceci....









et avant cela...















Ce qui vaut pour l'avant, vaut pour l'arrière...


Lumières, ombres, reflets, la matière est quoi qu'il en soit plus intéressante que le sujet.


Beau C.., Belle G......,  c'est peu être vulgaire, mais...


c'est toujours la même Iso Griffo. 

Changeons de sujet. Celle-ci est tellement cadrée que je ne sais même plus  quel modèle j'ai pris... Ce qui est sûr, c'est qu'elle est italienne, peut être une Ferrari ou une Alfa-Roméo...


Qui pourra m'aider? Un indice...














Et pour finir ce tour des stands et des tentes, Une petite Maserati pour la route... 


Voilà, je crois que l'on a fait le tour du grand prix de Pau, mais bientôt je vous présenterai d'autres clichés interressants...

Bonsoir et à +....

mercredi 4 juillet 2012

Bonne Année - Tome 2 - Oldies but... oldies


Je reprends le cours de mon histoire. 


- 1991 -

Donc, décembre 1990, mon cher père m' a demandé de lui faire une carte de voeux plus ou moins humoristique pour ses clients. Sachant que l'on parle d'assurance et que la demande et venue vers le 10 décembre (c'est à dire, déjà dans l'urgence!), j'en suis arrivé à ceci:


Comme vous pouvez le voir la perspective est assez exacerbée, voire malhabile, mais ce qu'il faut savoir, c'est que je suis passé directement de la terminale au BTS communication visuelle sans être passé par la case atelier, d'où un certain déficit du coté de l'aprentissage des bases du dessin acadèmique, de l'anatomie et des couleurs. On peut apprendre beaucoup tout seul mais pas tout.

Toujours est-il que je possédais les bases mais pas les finesses...

Attention! je ne renie absolument pas ce travail, et il fait partie de ceux qui sont restés longtemps accrochés sur les murs des compagnies d'assurance, comme quoi une idée bien que simple si elle est bonne tient la route...


- 1992 -


Belle année. Les clients ont été agréablement surpris. Les cartes punaisées au mur, sont bien visibles. Mon père revient à la charge... On remet le couvert. 

Et là j'introduis ce que j'espère être une petite touche de délicatesse... Comme vous pouvez le voir, nous sommes sur un autodrome, Montlhéry par défaut. Une superbe Delahaye 135 Saoutchik (il me semble) roule librement vers un avenir plus beau. A noter, le bord supérieur du pare-brise qui sort du cadre, donne du relief à la voiture et, d'un point de vue graphique, lui ouvre les horizons cités plus haut...


Le détail à repérer, c'est l'autre élément hors cadre, à savoir le petit clou en bas, au centre. Subtilité!... Comme quoi quand la route est dégagée et que l'avernir est prometteur, il ne faut néanmoins jamais oublier son assureur!

- 1993 -

Rappelez vous, je vous ai avoué plus haut que je n'avais pas fait d'atelier; donc, pas de croquis de nu ni d'anatomie... Et pourtant, hélas, j'ai essayé la formule BD. Ce n'est pas de mon fait, mais la carte de 1993 est l'une des plus rares de la série (a l'exception de celles qui ont complètement disparues). A ma connaissance, ma chère petite soeur chérie est la seule à en posséder une originale. La photo qui suit et qui est encadrée au bureau de mon père n'est hélas qu'une photocopie...


Alors là, s"il vous plait, oubliez les problèmes de construction des personnages... On y retrouve mon amour indéfectible pour les Jaguar et comme gimmick du clou de 1992, vous savez, le petit grain de sable qui va vous pourrir la vie pour l'année à venir, vous avez dans le rôle du clou, un motard... (tout en bas, rangé le long de la grille!)

- 1994 -

Le noir & blanc c'est bien, c'est sobre et classique. Mais la couleur, c'est moderne! comme lorsque l'on a lancé la télévision couleur... C'était les mêmes programmes, mais c'était différent.

Donc 1994, on passe à la couleur. Et à l'onirisme également...Fini les clous, les motards et autres avatars de la vie, vive le symbolisme!

Dans la famille, on aime bien les machines,voitures, bateaux et avions, etc... j'aime bien les dessiner et le "client" (mon père, en l’occurrence) aime bien les voir. Tant mieux!

Donc, je me suis demandé ,comment symboliser le passage du cap de la nouvelle année et j'en suis arrivé là...


On reste dans le domaine de la BD, mais il y a moins de problèmes d'anatomie. Pour ce qui est de la problématique de l'année à venir, le message est plus que sibyllin: vive mon assureur!  le tout en restant sur des couleurs primaires assurant une bonne visibilité même si elles ne sont pes discrètes. Et croyez moi, le sujet a perdu de la fraîcheur au scan!

Au passage, mention spéciale à l'avion de Jo, Zette et Jocko!  et un petit problème récurrent avec mes avions (qui se vérifiera dans un de mes prochains post sur le sujet; à savoir que l'avion est dépourvu d'aileron arrière!)

Voilà, on va s'arrêter pour ce soir,

A suivre...